Grâce à la psychanalyse : Un être humain peut acquérir sa liberté réelle, symbolique et imaginaire.

Publié le par hypocampe2011.over-blog.com

Grâce à la psychanalyse : Un être humain peut acquérir sa liberté réelle, symbolique et imaginaire.

 

La liberté au sens au Simone De Beauvoir l'explique dans son livre : « Pour une morale de l'ambiguïté ».

Les êtres humains sont libres mais se laisse emprisonner par de mauvaises raisons.

La psychanalyse vous apporte une connaissance de vous même et une connaissance de votre structure qui vous permet d'être au plus juste avec les patients. La psychanalyse vous aide à retrouver une liberté perdue par des troubles qui vous ont enfermés sans que vous en soyez conscient.

 

La passe, c'est ce moment si frais, si surprenant, si étonnant que vous ne pouvez maîtriser et qui s'impose à vous. Le sens de cette passe est évident à un certain moment de votre parcours d'analysant.

 

Le chemin s'ouvre alors devant vous du devenir de psychanalyste en comprenant votre place et votre existence dans le soin psychanalytique pour l'autre.

Savoir, savoir être suffisamment distant de sa structure et de ses propres troubles psychiques pour aider l'autre, l'analysant qui vient vous rencontrer.

Savoir, personne ne sait rien sur l'autre en face de soi. Seul un être humain sait ce qu'il ressent et connait ses réactions et sait les choix qu'il peut faire.

 

Nous ne sommes qu'un guide d'un parcours à venir et qu'un gardien de souffrances exprimées.

 

La douleur morale est si lourde chez l'analysant. La douleur devient entendable pour un analyste à condition d'avoir fait le chemin d'une analyse parce que ce chemin parcouru nous donne des clés de l'ouverture de notre inconscient et nous donne les clés de l'ouverture de l'inconscient de l'autre.

La douleur devient expressive pour l'analysant parce qu'il sent que l'analyste peut tout entendre et même l'insupportable, l'intenable, l'indicible. Cet espace inconnu, notre inconscient qui nous aide à avancer vers une grandeur d'âme, vers un espace de liberté qu'il ne tient qu'à nous d'exploiter pour l'analysant.

 

Une analyse nous déconstruit pour se reconstruire. C'est la découverte de l'histoire personnelle de l'autre comme le fil d'une histoire que nous déroulons avec l'analysant pour l'aider à comprendre les noeuds de souffrance qui se sont déposés sur ce fil. Au fur et à mesure de l'énonciation de la douleur de l'autre, nous découvrons des noeuds de troubles qu'il faut dénouer avec lui pour retrouver avec l'analysant une paisibilité. L'histoire se dénoue et se renoue avec une souffrance moins intense et une capacité pour l'analysant de trouver de nouveaux espaces de liberté qu'il avait perdu tout au long de son histoire de vie.

 

Les pulsions s'estompent, la relation avec les autres s’adoucit. La noirceur devient lumière.

La joie revient, le plaisir de rencontrer, le bonheur de vivre. Garder pour soi cette technique de soins serait d'un égoïsme innommable. Partager cette techniques a été un cadeau immense que Freud a su donner au monde.

 

Françoise Gorog m'a appris une chose essentielle dans le soin psychanalytique, c'est que nous sommes le quatrième qui soutient un psychotique dans la trilogie déconstruite du Réel, du Symbolique et de l'Imaginaire de l'analysant par cette structure déstabilisée par son histoire familiale, personnelle et par les troubles psychotiques.

 

Le 12 mars 2011,

Hélène Perron.

Publié dans Psychanalyse

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