Enseigner...

Publié le par hypocampe2011.over-blog.com

Il faut reprendre le texte de Platon : "Théétète" qui est une introduction à la philosophie. Socrate est en charge d'accoucher les esprits. Le "Théétète" est une série de dialogues : le sophiste, le politique, le philosophe.


L'éducation, c'est conduire hors d'eux, c'est se conduire hors de soi. Un soi qui accumule au fil des ans ce a été entendu. Ce soi va nous conduire ensuite vers l'universalité.

Penser par soi-même amène à l'universalité.


Socrate revendique tout au long de sa pensée l'ignorance : "Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien". Cette façon d'être amène l'autre à une potentialité de savoir et amène l'autre à l'humilité. Cette ignorance amène aussi à mettre à jour la falsification de la vérité.

Qu'est ce que la vérité ? Il n'existe aucune vérité puisque le monde est en évolution donc chaque vérité un jour sera déconstruite par une nouvelle vérité. Plus vite, nous perdons la vérité, plus vite nous nous portons mieux.
Il n'existe pas de vérité universelle puisque la diversité du monde nous amène à comprendre que chaque être humain à sa propre vérité.

Les sophistes sont les pères de la démocratie. C'est celui qui est le plus éloquant qui l'emporte en face des autres.

Plus nous avançons dans le temps, plus les interprétations du monde sont multiples.
La philososphie autorise le questionnement sur l'affirmation. L'absence d'interrogation enferme les hommes dans l'erreur. Ne pas se poser de questions, c'est rester dans l'ignorance. Michel De Montaigne écrivait ceci : " Mieux vaut une tête bien faîte qu'une tête bien pleine". Tout est dans la conversion d'un savoir en interrogation.

La philosophie, c'est penser au-delà de soi-même.

Nous allons de la souffrance à l'ennui tout au long de notre vie.
Vladimir Jankélévitch était respectueux de l'autre et savait improviser. Il écrivait trois mots sur une feuille avant de commencer un cours. Il avait une passion intérieure de la pensée. Chaque individu avait le sentiment d'être seul avec lui pendant ses cours. Vladimir Jankélévitch enseignait en utilisant les images, les métaphores, son vocabulaire était florissant. Après 1945, il a arrêté de lire les philosophes allemands. Il était d'une présence constante et avait le courage de ses opinions. Il osait s'engager en son propre nom.
Il a vécu au 1 quai aux fleurs à Paris.
«Philosopher, c'est se comporter vis-à-vis de l'univers comme si rien n'allait de soi.»
«Il faut passionner les masses pour les organiser.»

«La passion est la distraction du coeur.»
«On ne peut pas dire pourquoi. La raison de l'amour, c'est l'amour. La raison de l'amour, c'est qu'on aime.»

Le 29 mars 2011, Hélène Perron.

Publié dans Philosophie

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